vendredi 17 août 2007

8. Les plantations

Pour les plantations, j'essaye dans un premier temps de ne pas trop en mettre aussi bien sur terre que danns l'eau pour éviter une surpopulation car je sais que, surtout dans l'eau, ca peut aller très vite !


Dans l'eau :

- Dans la fosse de 110 cm, il y a trois pieds de nénuphars (ou plutot deux pour le moment car un pied n'a pas pris :( ) : Nymphea rouge, jaune et Rose. Ils sont plantés dans des caissettes de 40 cm x 40 cm dans lesquelles j'ai posé du journal avant de mettre de la terre noire du jardin jusqu'à 5 cm avant le haut. Après y a voir déposé le rhizome et tasser la terre avec de l'eau, j'ai recouvert le tout de graviers et mis la caissette dans l'eau. L'action du journal combinée aux graviers fait que la terre ne peux sortit pour troubler l'eau.J'ai laisser les ciassettes dans environ 60 cm d'eau pendant 1 à 2 semines puis après s'être s'assurer que les nénuphars allaient, je les ais déplacé au fond.

- Dans le second palier allant de 60 cm à 40 cm, j'ai mis directement dans la terre, sans caissette ni gobelets, les plantes oxygénantes comme la Myrophillium, ou l'Elodea. Elles serviront aussi de cachettes pour les poissons, petits et grands. J'ai également placé deux variétés de joncs. Placer directement en terre, ces plantes à expansion très rapides pourront se disperser d'elles meme dans le bassin. A moi par la suite de limiter l'invasion si besoin.

- Sur les paliers de 40 cm à 10 cm, j'ai placé des plantes de rives, la plupart du temps dans des caissettes de 20 à 30 cm suivant le nombre de pieds et les espèces. Il s'agit de variétés de papyrus (Cyperus eragrostis & C. sp.), de prêle (Equisetum japonicum), de menthe (Mentha aquatica), de roseau (Typha latifolia), de Caltha palustris, de Calla palustris, de Pontederite (Pontederia cordata) et de Houttuynia cordata v. chamaleon. J'ai également mis, mais en pleine terre cette fois ci, un pied de Lobellia sessiliflora.

- Sur les rebords, les pieds dans l'eau, j'ai mis deux espèces d'iris : Iris versicolor (violet) et Iris siberica (violet, blanc).

- A la surface, j'ai également mi sdes plantes surnageantes, dont les racines permettent d'épurer localement l'eau en piègeant les particules fines, et de cachettes pour les jeunes poissons (nureserie) : Pisthia, jacinthe d'eau et deux pieds de jonc spiralé (Juncus effusus v. spiralis) dans un pot flottant.


Sur la terre ferme :

Au bord de l'eau, j'ai mis quelque pieds de Lys orangé, mais la pluaprt des plantes sont disposées sur la butte de la cascade : pin, plantes aromatiques, fougères, veronique, etc.

Les photos arrrivent également ! :D

vendredi 10 août 2007

7. Rivière, chute d'eau et cascade

DESCRIPTION
Le refoulement de l'eau des pompes se fait en passant par une succession de vasques, reliées entre elles par une petite rivière et débouchant sur une chute d'eau. Pourquoi tout ça ? Les vasques servent en réserve d'eau où sont installées des plantes aquatiques, et si besoin, pourront servir de nurserie. La rivière sert pour mettre l'eau en mouvement et avoir un son agréable près du bassin. La chute d'eau pour le bruit, l'aération, le plaisir des yeux ... et des poissons à mon grand étonnement !!! Tout cela dans des proportions respectueuses de l'esthétique : ni trop grand, ni trop petit ... Les vasques font environ 50x60 cm et 40 cm de profondeur, la rivière 1 à 15 m de long, avec une profondeur telle que l'eau dégringole sur les graviers et galets, bien sympathique à regarder d'ailleurs, et la chute d'eau fait environ 80 cm de largeur pour une hauteur de chute d'environ 60 cm.

REALISATION
La terre retirée par la pelleteuse est déposée au plus près du trou principal (avec une distance de 50 cm en prévision du rebord). La pluie m'a aidée pour tasser cette butte, et j'ai pu y creuser mes trois vasques. La partie aval de chaque vasque est consolidée par une planche (et un piquet de chataigner pour la dernière) fixée en terre par des tasseaux et vissée.Le tout est ensuite recouvert de feutre puis de bache (la chute du bassin) en procédantde la même manière que le bassin (plié avec soin). En revanche, aucune tranchée de rebord n'est réalisée puisque le trou est toujours plus profond que la hauteur maximale d'eau. Les abords et le fond sont alors entièrement recouvert de pierre (schiste pour ma part) pour donner un aspect "naturelle" à mon cours d'eau. Seule la partie "rivière" est recouvert en partie de gravier, toujours pour reproduire le milieu naturel. La sortie de la première vasque est réalisée grâce à un ardoise non taillée (j'ai eut de la chance, elle colel parfaitemetn !) toujours pour l'aspect naturelle. Par contre, le larmier principal est composé de deux ardoises de 2 cm d'épaisseur (là, en revanche, je n'ai pas trouvé la bonne taille !!! ...) en coupe franche pour donner une belle lame bien droite. Pour éviter que l'eau soit parfaitement canalmisée dans la lame, j'ai fait attention à deux choses : l'eau ne peux passer par dessous les ardoises car j'ai mis un bon paquet de silicone pour étanchéifier, et ne peux passer sur les côtés ou en dehors car j'ai placer deux briques rouges de part et d'autre du lamier, sous la bache. Cette dernière passe par dessus ces briques pour être elle même recouverte de schiste pour la faire disparaitre : hop ! le tour est joué : l'eau est canalisé et la bache a disparu ! :) Pour info, pour alimenter un tel cours d'eau, j'ai une pompe de 1,5 mètre cube par heure dans le bassin. Pour finir, j'ai prévu qu'il faudra régulièrement que je puisse accéder à n'importe quel endroit du cours d'eau : j'ai donc rajouté des pas japonnais par l'intermédiaire de demi-rondin pour consolider le pas en ardoise.






Les photos arrivent :-D

6. Le fond

J'ai choisit de mettre de la terre sur le fond de mon bassin pour que les plantes oxygénates puissent se développer au mieux. Par contre, pour éviter que la terre ne se retrouve trop en suspension dans l'eau avec le mouvement de la cascade et les poissons fouisseurs, j'ai recouvert de gravillons toute cette terre. Mais malgré cette précaution, je vous avouerais que pour le moment, mon filtre a tendance a être un peu saturé ... On verra la suite dans le temps ! Peut être n'ais-je pas mis assez de gravillons (2-3 cm), même si je pencherais plus pour le fait qu'il aurait fallut faire ça avant la mise en eau ... Mais là, comment faire pour placer correctement la bache et prévoir les replis de celle-ci ?? En revanche, je n'ai pas eut besoin de recouvrir la fosse de 110 cm car là, il n'y aura que des nénuphars, qui eux, seront plantés dans des bacs de plantation.


En ce qui concerne les rebords, j'ai voulu intégré une épaisseur de terre toujours recouverte pas des gravillons pour l'implantation des plantes de berges et notamment des iris. Pour cela, j'ai réalisé à environ 15-20 cm du bords en bache, une limite avec les pierres recueuillies lors du terrassement, qui me servira ainsi à réaliser une bande de terre sans que celle-ci ne s'effondre et desende vers le fond du bassin. Au final, l'ensemble terre+graviller+pierres s'auto consolide notamment par le fait que la terre s'infiltre entre les cailloux et que les graviers colmatent le reste ! :) Régulièrement, je n'ai plus qu'à faire un trou et intégrer mes iris ou autres plantes de rives qui auront ainsi toujours les pieds dans l'eau !

5. Les rebords

Les rebords du bassin sont particulièrement importants pour deux aspects : esthétique et fontionnel.
Esthétique car il faut cacher la bache non seulement de l'oeil mais aussi des UV qui rendent cassante la bache à la longue et qui risquerait de perdre de l'eau.
Fonctionnel car enfouir la bache sert contre les fuites par capilarité et à l'avantage de maintenir la bache à sa place plutot que de la voir bouger et s'enfoncer, emportée par le poids de l'eau. J'ai donc creusé une tranchée tout autour du bassin d'environ un fer de bêche de profondeur et un de largeur. J'ai ensuite glissé la bache à l'intérieur, puis, avant de reboucher avec la terre, j'ai tassé la bache au fond de son trou pour bien la plaquer. Une fois la terre mise au fur et à mesure que je plaquais la bache, j'ai tassé à nouveau la terre par dessus en y remettant à l'envers les mottes de terre (l'histoire de bien coincer la bache). Par contre, je n'ais pas remis la terre jusqu'en haut pour pouvoir mettre par la suite une épaisseur de gravillons.
Une fois la terre placée, j'ai mis un coup de désherbant puis du plastique (reste de bache ou sacs de terreau) pour éviter que les mauvaises herbes ne remontent et viennet "s'abreuver" dans le bassin, définissant par la même les fameuses fuites par capillarité. J'ai ensuite recouvert le tout par une couche de gravier qui viendra en continuité avec le fond du bassin que l'on verra plus tard.

jeudi 9 août 2007

4. La mise en eau


La mise en eau sert pour les pensionnaires (si, si !!! :) ) mais également pour plaquer la bache dans les endroits un peu abruptes comme sous la chute d'eau. Par contre, l'eau a tendance a tirer la bache, il faut donc faire attention à ce qu'elle ne glisse pas, d'où les cailloux de maintien. Le mieux est de rentrer régulièrement dans la fosse et le reste du bassin pendant le remplissage pour remettre en place la bache mais surtout pour éviter de trop nombreux repli de celle-ci qui ne seraient pas agréable à la vue. Cette étape est essentielle car une fois le bassin rempli, la gestion des replis et la mise en place de la bache sont rendues quasi impossible par le poids de l'eau.

3. LA bache

Le prix de la bache étant assez élevée, ne gachons pas ! Aussi, pour connaître les dimensions exactes dont j'avais besoin en bache, j'ai utilisé de la ficelle que j'ai placé sur la plus grande longueur et sur la plus grande largeur en faisant attention à bien la plaquer sur les parois du bassin. J'ai ainsi obtenu la largeur et la longueur de la bache. Je me suis assuré des dimensions en pratiquant la deuxième méthode qui consiste à mesurer en ligne droite, largeur et largeur et rajouter pour chacune deux fois la profondeur plus deux fois 40 cm pour le rebord. ce qui donne pour mon bassin :L = 7 m + 2x1 m + 2x40 cm = 9,80 ml = 5 m + 2x1 m + 2x40 cm = 7,80 mLa bache doit donc faire 10 x 8 m : c'est très lourd, environ 70/80 kg !!


Il faut etre au moins deux voire trois pour étirer la bache et la placer au bon endroit et ce n'est pas toujours évident à placer où l'on veux étant donné le poids !! Pour positionner la bache, il faut la déplier sur la plus grande longueur puis l'ouvrir d'un coté puis de l'autre, ainsi, le poids à déplacer est réparti. Au niveau de la future chute d'eau, j'ai été obligé de poser de gros cailloux pour maintenir en place la bache et éviter qu'elle ne tombe dans la fosse avant la mise en eau.
A noter que toutes ces manipulations de bache sont facilitée par un temps ensoleillé : la chaleur ambiante "ramoli" la bache !!!

NB: Il est conseillé de marcher pieds nus sur la bache ...

2. Le feutre géotextile





Le terrain contenant autant de terre que de cailloux, la plupart des cailloux du fond ont été retirés (ce qui explique les kerns autour :) ). Toujours dans le but de ne pas abîmer la précieuse bache, un géotextile est déposé partout et même en double épaisseur au niveau de la fosse de 110 cm, là où le volume d'eau sera le plus important. L'épaisseur du feutre permet ainsi d'éviter que les bords tranchants des cailloux "oubliés" ne perforent la bache mais aussi que les racines ne remontent vers celle-ci.
Pendant la pose, j'ai mis des pierres un peu partout sur le feutre pour éviter qu'il ne se déplace avec le vent. Les bandes et chutes se chevauchent d'environ 5 à 10 cm.

mardi 7 août 2007

1. Le terrassement

Le gros du terrassement est réalisé à la pelleteuse en ce qui concerne la fosse de 110 cm et de 60 cm, le reste est creusé à la main, c'est à dire le pourtour, la liaison entre les paliers et les plus haut paliers. La terre ainsi prélevée est déposée juste à côté car servira pour la future rivière et chute d'eau. Le tuyau d'arrosage a été remplacer par de la ficelle maintenue par des petits piquets pour éviter d'abimer le tuyau avec un coup de pelle malencontreux.






La seconde étape consiste a retirer la couche superficielle d'herbe puis a retirer la terre sur une hauteur variant entre 10 et 20 cm, correspondant aux futurs paliers du contour. Une idée déjà plus précise de la surface du bassin apparaît.

La troisième étape concerne les deux fosses de 110 et 60 cm : après les avoir délimité avec la bêche, il ne reste plus ... qu'à retirer la terre !

Une fois les deux fosses réalisées, il faut les faire se rejoindre par un pplateau. J'ai choisit de laisser une petite marche entre les deux pour retenir la terre et le graviers qui seront déposés au fond du trou de 60 cmpour les plantes : elle ne tombera pas dans la fosse de 110 cm lorsque les poissons fouilleront le substrat !



La dernière étape de terrassement concerne la rivière et la chute d'eau. Après un certain nombre de pluies diluviennes, la terre d'excavation est bien tassée et donc prête à être "travaillée" pour prévoir les différenets vasques d'eau qui serviront à accélerer l'eau et faire de petites cascades aérant ainsi l'eau. Juste après les futures vasques et surtout la chute d'eau, des planches (voire des piquets de châtaignier) sont fixées avec des tasseaux afin d'une part de retenir la terre et d'autre part, créer une chute franche en aval.
NB: Le terrain étant relativement droit, je n'ai pas eut besoin d'ajuster mes rives car elles sont au même niveau (vérifié avec un niveau à eau maison : un tuyau rempli d'eau et ouvert à chaque extrémité)

0. Les Choix


Le choix de l'emplacement de mon bassin à dépendu de plusieurs facteurs :
1. l'ensoleillement : le bassin est ombragé aux heures les plus chaudes de la journée : 14h00 - 16h00 pour limiter l'élévation de la température de l'eau et la prolifération des algues filamenteuses et planctonniques
2. les arbres : les pommiers sont assez éloignés pour que le bassin ne récupère pas toutes les feuilles à l'automne, polluant ainsi l'eau (décomposition)
3. proximité : relativement proche de la maison tout en en étant à l'écart des aller venues régulières
La forme a été voulue irrégulière pour se rapprocher au plus du milieu naturel. Une règle est souvent décrite pour le rapport largeur/longueur : 2/3 ou 3/4 sont les meilleures proportions. Pour me donenr une idée, j'ai utilisé le tuyau d'arrosage pour délimiter les contours.

La profondeur du bassin est variable mais la plus grande profondeur est de 1,10 m afin d'accueillir des plants de Nymphea mais aussi pour assurer une température plus constante au fond en été (plus frais) et en hiver (plus chaud). Le profil du bassin se décline en 3 paliers : 10 à 20, 40 à 60 et 110 cm pour permettre la plantation de différentes espèces végétales aquatiques.

NB: Les dimensions du bassin dépendent accessoirement aussi de celles des baches car se présentent sous forme de rouleau de 6 ou 8 m de largeur comme on le verra plus loin.